Un ministère de l’environnement, pourquoi faire ?

Un ministère de l’environnement, pourquoi faire ?

Il y a deux années, M. le ministre chargé de l’environnement, nous a annoncé, un matin lors d’une réunion, que c’est la dernière réunion dans ce siège. Il est content de déménager au local construit par L’UGTT à cité El – Khadhra, déserté par les syndicalistes, voulant rester à l’ancienne adresse place Mohamed Ali au centre de Tunis.

Le nouveau siège de L’UGTT loué au demi ministère chargé des collectivités locales. Il vient de confirmer la politique du gouvernement pour décentraliser les activités environnementales chez les municipalités.

C’est une façon de noyer le poisson.
La fusion de l’environnement avec les administrations des collectivités locales est dû à la limitation de l’environnement aux ordures ménagères, aux gravats des chantiers et aux eaux usées.

Oubliant ainsi les problèmes écologiques et environnementaux.

Qui va s’occuper de la pollution ?

Qui va nous assurer des impacts des nouvelles et anciennes installations industrielles sur la santé des tunisiens ?

Qui va nous rassurer des bricoles des multinationales oeuvrant au Sahara et au Kairouanais sur le Gaz du schiste?

Qui va nous assurer du stress énergétique et à la transition aux énergies propres ?

Qui va arrêter les charognards qui se hatent à l’installation des centrales nucléaires made in France et Russie qui seront installés à Kef Abbed au Nord et à Skhira au Sud ?

Qui va mettre de l’ordre aux multiples agressions au golfe de Gabès contre la SIAP Sfax, SIAP 2 à Skhira et laTIFERT construite par la feraille et sans toute fois respecter les normes de sécurité sur la nature par les rejets dangereux directement dans la mer ?

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Qui va respecter la part des générations futures pour nos ressources naturelles en grande dégradation ?

M le ministre Hammami va suivre Mouakhar qui a suivi l’ancien ministre Darwich pour rendre toujours le ministère de l’environnement une vache à lait qui draine beaucoup d’agents pour résoudre les problèmes écologiques, ces mêmes fonds serviront à financer les projets de l’avant campagne électorale pour leurs partis politiques libéraux.

Je suis déçu de ce que se passe en vu et su des écologistes sans réaction, qui sont à l’affût pour de probables financements de leurs ONG.

Pauvre Tunisie